jeudi 16 février 2012

Lazy Bird


Première manip avec les oiseaux : peu après la descente du bateau mes collègues m’emmènent sur le plateau des tourbières, pas très loin du sommet de l’île, pour aller prélever des échantillons de sang sur les Skuas subantarctiques : des maladies touchent gravement les oiseaux d’Amsterdam et les agents infectieux sont recherchés chez toutes les espèces susceptibles d’être affectées, et/ou d’être vecteurs de ces pathogènes.


 Le plateau se trouve dans la caldeira de l’ancien volcan, à 700 mètres d’altitude. De la tourbe s’est formée et nous avons l’impression de marcher sur l’air, le sol semble en suspension sous nos raquettes. 

 
La nature est dépourvue d’artefacts, le paysage semble vierge de toute présence humaine.


Les skuas sont des oiseaux peu craintifs, voire même très curieux : ils volent autour de nous, lorsque nous nous arrêtons ils approchent doucement en marchant. Les plus confiants vont même jusqu’à donner des coups de bec sur les sacs à dos ou les gants posés au sol, voire même sur les casquettes posées sur nos têtes. Ces oiseaux charognards tentent de découper tout ce qui traine avec leur bec pour vérifier qu’il n’y a pas un peu de viande fraiche en dessous.

Nous n’avons donc pas trop de difficulté à les approcher pour les capturer, et c’est là que la manip devient vraiment intéressante…

L’approche :

Mettre l’animal en confiance, lui dire des petits mots doux à l’oreille dont seuls les ornithologues expérimentés ont le secret.

La capture :


Pour réussir cette étape il est impératif d’avoir participé assidument à la formation pêche au canard pendant son enfance.


Parfois on ne sait plus trop qui essaie d’attraper qui…


Ce poussin est déjà emplumé sur les ailes, mais ne sachant pas encore voler, il sera encore plus facile à capturer.



A peine relâché, l’oiseau manipulé retrouve son partenaire et son agressivité : il nous demande de quitter les lieux. Nous laissons les oiseaux tranquilles et rentrons sur base la tête pleine d’images formidables et une seule envie pour demain et tous les autres jours : retourner sur le terrain étudier toutes ces espèces et leurs incroyables secrets.

1 commentaire:

  1. TU te fous de ma GEULE?? Ouais je pars étudier les oiseaux dans le sud, nanani nanana...

    mon oeil!!! tu te paie de vacances au bord de la mer et tout ça au frais du contribuable! Oui, je suis outré que des personnes si respectueuses comme moi doivent subventionner, par un assidu travail, ce genre d'initiative au nom cela dit de la science!! mais où allons nous???

    Bon mon chère comme tu vois je t'ai pas oublié (même si j'ai mis longtemps à t'écrire) et j'ai non plus oublié de te taquiner un peu!!

    je vois que ta belle aventure avance et ce que tu racontes ça a l'air.......

    (ne rêves pas à ce que je lise tes conneries, d'ailleurs tu ne l'as pas fait avec le miennes -cf lesrouesdelaterres autre délire pseudo scientifique sur l'importance de sauver les paysans comme s'ils s'en sortaient pas mieux que les autres!!) intéressant!

    Quoi te raconter du continent? beh... on se fait chier comme des rats aveugles à écouter ces connards de politiciens qui nous racontent du matin au soir qu'il faut qu'on se serre la ceinture (putain j'essaie mais faudrait que je maigrisse avant). Sinon on se les cailles sèvere etbla bla bla que des trucs banales vis-à-vis de ce que tu vis!! Tu gère et en plus je kiffe tes photos! ça te tente pas la photo de mode?? ça rapporte pas la science!!

    vas y lance toi comme photographe de mode, comme ça tu rencontre plein de filles à me présenter ;-)

    bon j'arrête les connerie sinon... sinon tu vas avoir honte, car l'idée d'avoir un ami aussi débile qui lis et écris sur ton blog ça fait peur!!

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